Le mot prématuré ou bien le mot posthume
Si c'est l'espoir qui m'quitte ou si c'est la paresse
Si c'est la dépression ou bien si c'est l'ivresse
Je ne sais plus bien pourquoi j'arrive à me lever
Après ces nuits peuplées de rêves démodés
Mes pieds trop longs sur le carrelage collant
Mon cerveau ne capte qu'un bourdonnement trop lent
Pourquoi ma voix m'a-t-elle soudain abandonnée ?
Pourquoi est-elle restée dans ce pays glacé ?
Cancre cauchemar brillante réalité
Je me réveille seule dans l'océan noyée
Comment parvenir à marcher encore
Quand l'angoisse me tord derrière les décors
Les cartons les placards et les boîtes à chaussures
Ne m'abritent même plus je suis sans couverture
Je suis nue je suis nue et je tombe des nues
L'invraisemblable haine me tire enfin dessus
Et je tombe et morte et rouge et assommée
Entre tous ces sièges et ce luisant parquet.
Toi qui me poursuivrais, qui me suivrais partout
Toi qui m'attraperais par la taille et me mordrait le cou
Toi qui m'attacherais au lit pour ne plus te quitter
Toi qui me ferais tourner la tête de volupté
Toi qui me lancerais, tu sais, ces regards là
Toi qui disparaitrais dans le noir avec moi
Toi que je croiserais enfin dans le couloir
Toi que je plaquerais contre le mur morose
Toi que j'embrasserais avec passion si j'ose
Toi qui me donnerais des frissons dans les reins
Toi qui m'enflammerais d'un revers de ta main
...
Oh tu me manques amour... Tu me manques tellement...
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Vos regards fuyants qui me brisent le coeur
Tous ces vents enfumés de gris qui me fouettent
Et ces mâchoires crispées devant leurs vies ratées
Pourquoi ne donnes-tu pas un sens à la tienne
Au lieu de te mentir de cacher ta douleur
Et de rompre le lien des mains que l'on te tend
Pourquoi claquer la porte alors qu'il est derrière
Le bonheur que tu ne fais que fuir en pleurant
Tu ne vois pas plus loin que ton égocentrisme
Tu satures toi même l'air noir que tu inspires
Vos mauvais sentiments me font tourner la tête
Et j'ai le coeur en feu de courir après vous
De toujours vouloir vous empêcher de tomber
Je sens un nuage lourd peser sur le futur
J'ai le préssentiment que la nuit n'est pas finie
Pourquoi tu m'aimes quand je n't'aime pas
Pourquoi t'as envie d'danser
Quand moi j'ai envie d'dormir
Pourquoi t'as envie d'dormir
Quand moi j'ai envie d'danser
Mais moi quand tu veux danser
J'fous l'sommeil sous l'oreiller
Et j'tatoue l'rythme dans ma peau
Et puis tu me tournes le dos...
Pourquoi j'veux qu'tu sois une fille
Quand toi t'es plutôt garçon
Pourquoi j'veux qu'tu sois garçon
Quand tu préfères être fille
Pourquoi t'es juste mon ami(e)
Quand je veux que tu m'embrasses...
Pourquoi est-ce que tu m'embrasses
Quand j'veux qu'tu sois mon ami(e)...
Pourquoi est-ce que t'es si près
Quand j'voudrais qu'tu sois très loin
Pourquoi est-ce que t'es si loin
Quand j'voudrais qu'tu sois tout près
Pourquoi tu ne me vois pas
Alors que je crois être belle
Pourquoi quand je n'suis pas belle
Tour d'un coup tu n'vois que moi
Pourquoi quand j'te serre trop fort
Tu t'en vas d'un autre côté
Pourquoi quand j'vais d'l'autre côté
Tu viens pas m'serrer trop fort
Pourquoi t'as envie d'rigoler
Lorsque j'ai envie d'sérieux
Pourquoi t'as envie d'sérieux
Quand moi j'veux pas t'écouter
Pourquoi tu veux pas qu'j'te serve
Quand j'ai envie d'te servir
Pourquoi tu veux que j'te serve
Quand j'ai pas la tête à t'servir
Pourquoi quand j'veux avancer
Toi tu préfères reculer
Pourquoi j'préfère reculer
Quand toi tu veux avancer
Pourquoi tu veux déconner
Quand moi je dois trop bosser
Pourquoi tu dois toujours bosser
Quand j'ai besoin d'te parler
Pourquoi je t'aime quand tu m'aimes pas
Pourquoi tu m'aimes quand j't'aime pas... ?
J'ai envie d'vous sentir contre moi
J'veux me poser et entendre votre coeur
C'est qu'une passade ? on se voit pas...
Des fois c'est dur de contenir
Tous les litres de mon désir
D'pas pleurer quand ça fait mal
Parce que mon corps vous réclame
Et quand j'vous sens si près
Et qu'j'peux pas m'laisser aller
J'mords mes lèvres en silence
J'enfouis mon impatience
Et j'comprends j'comprends
Qu'ça soit pas possible
vu c'qu'on vit faut être patient
même s'i'y'a cette envie terrible
Au bord de moi et mes yeux s'en vont
Sur le ciel au d'ssus du toi d'la maison
J'peux plus te regarder l'espace d'un instant
Le temps qu'mon désir s'en aille doucement
Mes yeux s'arrêtent mais s'en vont vite
Il faut pas qu'ça revienne tout de suite
Mais j'suis en train d'brûler...
Et j'm'envole au dessus d'toi
Et j'te vole au dessous d'moi
Embrasse-moi plus longtemps
ça fait tant d'jours qu'j'attends...
Oh c'est dur c'est pas l'jour
La raison t'dit bonjour
J'm'envole tout droit
au dessus d'ton toi
Au dessus d'ce toit
J'ai envie j'ai envie j'ai envie de toi
"ce serait p't'être là... un endroit pour vivre..."
Il n'y a personne et j'me sens tellement bien
une pause juste une pause...
dans ma longue pause...
noyée de soleil sur les marches blanches
le vent est doux mes pensées s'envolent
Y'a un ptit monsieur qui promène son chien
qui me regarde d'un air bizarre
Et puis j'croise le bonheur...
sur le bout de mes ongles il y a un parfum sucré
on s'aime vraiment nous et toi qui est tellement belle
Belle comme une tomate gorgée de soleil
comme un fruit délicieux à savourer lentement
tous les mots d'amour
toute la passion et la douceur
réunis dans un long baiser qui a le goût de nos lèvres
le temps change à mes yeux
je ne cherche même pas à étirer l'été comme une enfant
car rien n'est plus pareil
une journée comme celle-ci
illumine les regards les visages et les souvenirs
Il y a de l'amour dans l'air
ta bouche tes yeux et tes cheveux.....
m'emmènent tout droit au paradis
J'me sens tomber et puis j'ai chaud !
Et les gens passent et on s'embrasse
qu'est-ce que je t'aime....
C'est comme ouvrir une boîte à musique
Précieuse, fine et un peu dorée
Tu vires les guitares électriques
Et tu laisses le piano jouer
Il vient très vite un jour
où la danseuse a mal aux pieds
Mais elle souffre pour l'amour
Tout ce qu'elle veut, c'est danser
Grâcieuse et silencieuse
Ses yeux s'éteignent comme les néons
de la salle où passe la danseuse
Lorsqu'elle ôte ses chaussons
Garfutella au chocolat
Elle nous revient des USA
Garfutella Garfutella
J'veux pas j'veux plus m'séparer d'toi
Elle aime r'garder les chewings-gums rose
qui chantent l'amour sous les bureaux
Elle parle elle pense elle vit elle ose
Et elle met partout toujours du beau
Moi quand je pense à sa ptite tête
Quand je pense à toutes ses couleurs
Quand je vois ses grandes chaussettes
J'me dis qu'j'suis pas à la hauteur...
Elle sait être à la fois
toutes les couleurs de l'arc-en-ciel
Là j'suis désolée mais j'trouve pas
d'rime en iel...
Garfutella Garfutelli
ça va bien avec graffiti
et aussi avec confettis
J'veux t'dire que j't'aime... aussi
Envie d'une douce caresse
D'une brise sucrée
L'envol de ma tristesse
Par sa peau veloutée
Envie de sa main tendre
Comme le souffle du vent
Implicitement engendre
Le désir impatient...
Le vent est comme une caresse sur un champ de douceur un champ de lin... un chant de l'un...
L'Amour de l'une
L'amour de Lune
Que l'on fera bientôt...
Que nos corps, morts, feront encore...
Sans l'heure, sans le temps, sans l'interdit, sans le pesant...
parce que je t'aime.
Y'a comme un autre coeur
qui bat
tout bas
au bas
d'mon ventre
Et contre ton autre coeur
le mien se met à battre plus
quand nos corps
encore
quand encore
nos corps
frôlent la mort
il bat il bat très fort
Quand nos mains
désireuses
et hâtives
décident
de déchirer...
le papier
Dans mon coeur
y'a un piano
y'a un solo
qui attend
depuis deux ans
d'être joué...
Mais quand tes mains
caressantes
caressent mon désir
caché
Les violons de mon
ventre
jouent un air
déchaîné
Rareté pureté
de ce plaisir échauffé
que tu m'offres
et tu brûles
par mes mains
sur ton corps
sur ton coeur
qui crie encore
y'a plus de peur
Y'a comme un autre coeur
qui bat
tout bas
au bas
d'mon ventre...